Goma : Le M23 utilise la violence sexuelle comme arme de guerre contre les femmes (Rapport MSF)

Le Médecins sans frontières (MSF) alerte sur la recrudescence des cas de victimes de violences sexuelles perpétrés par les rebelles AFC/M23 et sur les difficultés de prise en charge des victimes à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Selon l’ONG, entre janvier et avril 2025, près de 7.400 victimes ont été soignées à Goma et plus de 2.400 à Saké, avec des cas quotidiens qui continuent d’affluer.

MSF dénonce des actes de violences sexuelles perpétrés par des porteurs d’armes ou des individus difficilement identifiables, dans un contexte où « la prolifération des armes favorise ce climat ».

Le M23 est également accusé comme acteur majeur de ces violences, utilisant la violence sexuelle comme arme de guerre, notamment à l’encontre des femmes et des enfants dans les zones sous son contrôle. Ces violences incluent viols, esclavage sexuel et recrutements forcés d’enfants soldats, aggravant la souffrance des populations civiles.

Le contexte a changé, mais le problème des violences sexuelles, qui touchent majoritairement les femmes, reste une urgence médicale nécessitant une action immédiate, comme le souligne François Calas, responsable du programme MSF au Nord-Kivu.

NDEWASA N’LANDU JOËL